Dans le cadre du programme européen SAMARCH (Salmonid management round the channel - Gestion des salmonidés dans la Manche) dans lequel sont impliqués BGM et NGM, une collecte d'écailles de truites de mer adultes est réalisée dans les cours d'eau bas-normands et de la côte nord bretonne.
Le programme européen SAMARCH vise notamment à améliorer les connaisssnces sur les populations de truites de mer en Manche.
Un premier volet consiste à analyser de l'ADN de truitelles et de truites de mer adultes de manière à identifier un marqueur propre à la population d'une rivière et ainsi déterminer la rivière d'origine d'un individu à partir de son ADN.
Un second volet consiste à réaliser des analyses d'écailles (analyses scalimétriques) permettant de connaître l'histoire de vie du poisson, c'est-à-dire son âge de mer, son âge de rivière et ses reproductions à partir des stries de croissance. Ces données permettent de caractériser un stock de truites de mer dans une rivière, comme la taille ou l'âge de retour en rivière, afin d'élaborer une stratégie de gestion approprié à ces stocks.
Les truitelles de mer ont été échantillonnées par l'INRA, BGM, NGM et les FDAAPPMA de Bretagne et de Normandie occidentale au cours du mois d'octobre et novembre sur différentes rivières à truites de mer.
Crédit photo : P. Rigalleau, FDAAPPMA 29
Pour ce qui concerne la collecte d'écailles sur les truites de mer adultes, pêcheurs de truites de mer, nous comptons sur vous pour nous adresser les écailles de truites de mer adultes nécessaires à la réalisation de la base de données génétiques et à la caractérisation des différents stocks présents en Bretagne et en Normandie occidentale.
Pour prélever des écailles de truites de mer, vous devez suivre les étapes suivantes :
1 - Mesurer le poisson : mesurer la longueur totale, de la tête à l'extrémité de la queue.
2 - Prélever des écailles : prélever sur le flanc du poisson, en arrière de la nageoire dorsale et juste au-dessus de la ligne latérale. Frotter la pointe du couteau ou des ciseaux d'avant en arrière sur la zone et prélever une quinzaine d'écailles avec l'instrument nettoyé au préalable avec un chiffon propre.
3 - Envoyer les écailles : déposer les écailles dans une enveloppe, utiliser une seule enveloppe par individu échantillonné et y inscrire les informations indiquées ci-dessous :
- Recto de l'enveloppe :
- Date (jj/mm/aaaa) :
- Rivère :
- Lieu de capture (commune et lieu-dit) :
- Longueur totale (cm) :
- Espèce : truite de mer
- Verso de l'enveloppe :
- Nom et prénom* :
- Mail* :
- Adresse* :
* Informations à compléter si vous souhaitez être informé(e) des résultats de l'étude
Déposer les enveloppes remplies dans votre AAPPMA ou au siège de NGM, de BGM ou de la fédération de pêche de votre département qui se chargeront de les transmettre aux scientifiques de l'INRA pour analyser les écailles et réaliser des analyses génétiques.
Pour pêcher la truite de mer, vous devez être titulaire d'une carte de pêche assortie de ka CPMA Migrateurs. Soyez attentifs à la réglementation en vigueur dans le département dans lequel vous pêchez.
Crédit photo : P. Rigalleau, FDAAPPMA 29
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Plus d'informations sur le programme SAMARCH
Pour en savoir plus sur l'échantillonnage de truitelles
Pour en savoir plus sur les saines pratiques de remise à l'eau
Pour en savoir plus sur le CNICS
Pour en savoir plus sur la réglementation de la pêche du saumon et de la truite de mer
SAMARCH est soutenu par :
Les Fédérations de pêche de Bretagne et BGM ont lancé en 2017 une enquête auprès des pêcheurs à la ligne pour mieux connaître les captures d'aloses en eau douce et les pratiques des pêcheurs.
27 pêcheurs ont répondu à l'enquête :
La plupart des pêcheurs réside à proximité des sites sur lesquels ils pêchent. Certains viennent en revanche de plus loin : Nantes, Rambouillet, Bordeaux, Belgique, Suisse et Pays-Bas.
La majorité des pêcheurs pratique la pêche à la mouche.
Sur les 27 pêcheurs :
95 aloses ont été pêchées et déclarées en Bretagne - tous sites confondus - en 2017.
Ces enquêtes seront poursuivies en 2018.
La remise à l’eau ou la « graciation » du poisson consiste à remettre un poisson à l’eau dans des conditions favorisant sa survie.
La remise à l’eau a pour but de se conformer à une réglementation de pêche ou simplement d’épargner un poisson pour des motifs autres que réglementaires.
En Bretagne, la pêche de l’alose et du saumon en « no-kill » par les pêcheurs amateurs aux lignes se développe. En l’absence d’études sur les mortalités engendrées par la pêche de l’alose et du saumon et afin de réduire au minimum le taux de mortalité à la relâche, le Plan de Gestion des Poissons Migrateurs des cours d’eau bretons préconise la réalisation d’un document destiné aux pêcheurs précisant les bonnes pratiques de remise à l’eau.
A ce titre, Bretagne Grands Migrateurs et les Fédérations de pêche bretonnes recommandent aux pêcheurs de respecter les saines pratiques de la remise à l'eau du poisson.
La fédération québecoise pour le saumon atlantique a publié une vidéo sur le comportement à adopter lors d’une remise à l’eau :
Bretagne Grands Migrateurs et les Fédérations de pêche de Bretagne organisent depuis 2008 et tous les 2 ans, une enquête pour estimer les captures d'anguilles faites par les pêcheurs amateurs aux lignes.
L'enquête a été diffusée en 2007, 2008, 2009, 2011 et 2013. Elle a de nouveau été adressée aux pêcheurs à la ligne pour connaître leurs captures d'anguilles durant en 2015.
POURQUOI ?
Cette enquête a pour objectif d'évaluer les quantités d'anguilles jaunes capturées par les pêcheurs de loisir comme le prévoit le règlement européen sur la gestion de l'anguille (Lire les pages sur l'anguille européenne).
A QUOI CA SERT ?
Notre engagement pour connaître et diffuser ces données nous permet de valoriser le loisir pêche et de garantir des données fiables d'estimation des captures.
Il est important que les pêcheurs de loisirs participent à l'effort de connaissance de cette espèce gravement menacée.
Les enquêtes complètes 2016 ont ciblé les pêcheurs ayant acheté une carte majeure, interfédérale ou femme. 776 coupons-réponses ont été retournés en Ille-et-Vialine et dans le Morbihan. En moyenne, le taux de retour des enquêtes a été de 3,7% ce qui est relativement satisfaisant. Les enquêtes n'ont pas été mises en oeuvre dans les Côtes-d'Armor et le Finistère.
En 2015, 80% des pêcheurs enquêtés ne ciblent pas l'anguille et 67% d'entre eux la relâchent.
Répartition des catégories de pêcheurs dans les départements 35 et 56 et pourcentage d'anguilles capturées par catégorie en 2015 (BGM, 2016)
Les pêcheurs enquêtés ont déclaré avoir capturé des anguilles principalement sur les bassins de la Vilaine, du Couesnon, du Blavet et sur les canaux d'Ille-et-Rance et de Nantes à Brest.
Les captures d'anguilles par les pêcheurs amateurs aux lignes représentent en 2015 dans les départements d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan entre 31 593 et 35 413 anguilles (33 503 en moyenne). Par rapport aux effectifs pêchés en 2013, les captures ont encore diminué. Cette baisse concerne principalement les pêcheurs qui recherchent souvent l'anguillle. En Ille-et-Vilaine, les captures d'anguilles représentent près de 65% des anguilles pêchées en 2015.
Effectifs d'anguilles pêchées entre 2007 et 2015 en Bretagne (BGM, 2016)
Depuis 2007, les captures d'anguilles par les pêcheurs amateurs aux lignes ne cessent de diminuer, passant de 39,7 tonnes en 2007 à 7,9 tonnes (9,5 tonnes en prenant en compte les départements des Côtes-d'Armor et du Finistère).
Poids d'anguilles pêchées entre 2007 et 2015 en Bretagne (BGM, 2016)
Télécharger le rapport de résultats de l'enquête sur les captures d'anguilles en 2015.
Bretagne Grands Migrateurs et les Fédérations de pêche de Bretagne organisent depuis 2008 et tous les 2 ans, une enquête pour estimer les captures d'anguilles faites par les pêcheurs amateurs aux lignes.
L'enquête a été diffusée en 2007, 2008, 2009, 2011, 2013 et 2015. Elle est à nouveau adressée aux pêcheurs à la ligne et concerne leurs captures durant l'année 2017.
POURQUOI ?
Cette enquête a pour objectif d'évaluer les quantités d'anguilles jaunes capturées par les pêcheurs de loisir comme le prévoit le règlement européen sur la gestion de l'anguille (Lire les pages sur l'anguille européenne).
A QUOI CA SERT ?
Notre engagement pour connaître et diffuser ces données nous permet de valoriser le loisir pêche et de garantir des données fiables d'estimation des captures.
Il est important que les pêcheurs de loisirs participent à l'effort de connaissance de cette espèce gravement menacée.
MERCI DE REPONDRE NOMBREUX A CETTE ENQUETE ! (Même si vous ne recherchez pas l'anguille, l'information nous intéresse).
QUELQUES RESULTATS :
En 2015, les captures d'anguilles par les pêcheurs amateurs aux lignes représentent dans les départements d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan entre 31 593 et 35 413 anguilles (33 503 en moyenne). Par rapport aux effectifs pêchés en 2013, les captures ont encore diminué. Cette baisse concerne principalement les pêcheurs qui recherchent souvent l'anguillle. En Ille-et-Vilaine, les captures d'anguilles représentent près de 65% des anguilles pêchées en 2015.
Effectifs d'anguilles pêchées entre 2007 et 2015 en Bretagne (BGM, 2017)
Depuis 2007, les captures d'anguilles par les pêcheurs amateurs aux lignes ne cessent de diminuer, passant de 39,7 tonnes en 2007 à 9,5 tonnes en 2015 en prenant en compte les départements des Côtes-d'Armor et du Finistère.
Poids d'anguilles pêchées entre 2007 et 2015 en Bretagne (BGM, 2017)
Télécharger le rapport de résultats de l'enquête 2016 sur les captures d'anguilles en 2015